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Eco-anxiété : 7 trucs très concrets pour en sortir

Te souviens-tu de cette phrase de Frodon à la fin du Seigneur des Anneaux ? « Je n’ai le souvenir d’aucune nourriture. Ni du chant de l’eau… Ni de la caresse de l’herbe… Je suis nu dans les ténèbres et il n’y a aucun voile entre moi et la roue de feu. J’arrive à le voir, de mes yeux éveillés* ». Si cette citation te fait penser, de près ou de loin, à ta perception du changement climatique, alors il faut agir ! J’espère que cet article pourra te donner quelques clés pour sortir de l’éco-anxiété, pas dans dix ans mais maintenant !

*En version originale, parce que c’est si beau : « I can’t recall the taste of food, nor the sound of water, nor the touch of grass. I’m naked in the dark. There’s nothing – no veil between me and the wheel of fire. I can see him with my waking eyes ».

Nous sommes tou⸱te⸱s passés par une brutale prise de conscience

L’éco-anxiété, ça a un avant : avant de savoir. Avant d’avoir été coincé⸱e durant une heure et demie devant un film anxiogène, par exemple. Autant la télé, ça se zappe… mais les salles obscures… à moins de prendre ses jambes à son cou en plein milieu du film…

Mais mince alors, c’était tellement plus confortable de ne pas savoir ! N’est-ce pas ?

Malheureusement, tu t’es projeté⸱e. Tu as tout vu, le futur, les ramifications possibles, les déplacements de population, les famines, les guerres, les cataclysmes, tout le bordel que ça va être. Walking Dead en vrai, et avec tes enfants comme personnages principaux.

C’était bien, l’insouciance.

« Je m’en veux de leur faire prendre conscience », m’a confié une animatrice de la Fresque du Climat. Et pour cause !

Quand tu as eu ta prise de conscience, tu as vécu une montagne d’émotions. Les émotions d’un siècle de misère humaine à venir, en cumulé et en quelques minutes. Ces émotions, aujourd’hui, tu les as à l’esprit en permanence. Ce sont elles qui génèrent ton éco-anxiété, comme un stress post-traumatique.

Comment les gérer ? Comment les rendre utile ? Comment se remettre à vivre ? Je partage ici avec toi sept actions à entreprendre dès maintenant.

Mais j’entends déjà tes doutes, car le doute et l’anxiété vont de pair. “Tout le problème de ce monde est que les imbéciles et les fanatiques sont toujours très sûrs d’eux, alors que les gens plus intelligents sont pleins de doute”, disait le philosophe et logicien Bertrand Russel.

Alors tu te demandes probablement : est-ce bien cela qu’il faut faire ? Est-ce que ça va vraiment marcher ? Je n’ai qu’une chose à te dire : essaye, puis on en rediscute ! Tu ne perdras rien à essayer, je te l’assure. C’est parti !

Action #1 : accepter d’oublier ta prise de conscience, sur le principe

Pour sortir de l’éco-anxiété, il faut déjà accepter d’oublier ta prise de conscience. Hein ? Quoi ?! Repartir la fleur au fusil comme si rien ne s’était passé ? Bien sûr que non ! Il ne s’agit pas d’oublier la conscience rationnelle que tu as de la catastrophe écologique en cours.

Il s’agit seulement de te permettre d’oublier les émotions qui ont été les tiennes à ce moment-là. En les revivant dès que tu entends une nouvelle anxiogène, l’éco-anxiété s’entretient.

C’est là que tu risques d’expérimenter une série de mécanismes de blocages : ton corps et ton cerveau ne vont pas te permettre de lâcher prise aussi facilement !

La première chose à comprendre, c’est que les émotions de la prise de conscience apparaissent pour te protéger. Il faut donc accepter qu’elles ne sont d’aucune utilité si elles ne servent pas à passer à l’action.

Le Dr Alice Desbiolles, dans son ouvrage « L’éco-anxiété, Vivre sereinement dans un monde abîmé, Fayard 2020 », t’invite à te poser les questions suivantes.

« Dans quelle mesure le fait que je me sente triste, inquiète ou en colère change-t-il quoi que ce soit à l’évènement qui me taraude ? En quoi la souffrance que je ressens soulage-t-elle la détresse de la faune, de la flore ou de mon semblable moins bien loti ? Ne pas réussir à trouver le sommeil à force de se représenter l’Amazonie qui flambe contribue-t-il à lutter contre les flammes ? Les questions étant évidemment rhétoriques, la réponse tombe sous le sens : “en rien“. »

Elle t’invite alors à trouver un nouvel « équilibre, qui ouvre la voie à une éco-anxiété rationnelle, en actes plutôt qu’en ruminations. Un petit acte, si anodin ou isolé soit-il, vaut mieux qu’une grande intention», précise-elle.

Convaincu ? Une fois que tu as rationnellement accepté que ton éco-anxiété sert uniquement à passer à l’action pour remplir ta mission de protection, tu peux passer au point suivant. (Et sinon, tu restes bloqué·e à ce paragraphe : ce serait dommage, n’est-ce pas ?)

Action #2 : permettre à ton cerveau d’oublier ta prise de conscience

Tu te perds parfois dans des heures de rumination sur les conséquences du dérèglement climatique ? Tu te balades régulièrement à Famine-land et à Déplacement-de-population-city ? Ton cerveau n’est pas fou !

Il a seulement identifié une menace sérieuse et t’envoie toutes les images mentales nécessaires pour que tu prennes les actions nécessaires pour y remédier.

Ça t’est peut-être déjà arrivé, toi aussi, de traverser un passage piéton un peu n’importe comment, sans bien regarder, et d’être assailli·e de pensées de type je-suis-renversé·e-par-une-voiture-et-je-finis-à-l-hôpital ? (ou quelque chose de similaire ?) Le message de ton cerveau est simple : la prochaine fois, agis autrement et protège-toi !

Le problème quand il s’agit du changement climatique, c’est qu’au vu de la gravité de la menace, au vu de son caractère lointain et flou aussi, le cerveau ne va pas avoir envie de lâcher prise, même si tu as rationnellement accepté qu’il ne servait à rien de ruminer.

Pour lui permettre de lâcher prise, nous allons regarder du côté des méthodes de productivité. Oui, oui, le truc que tu as peut-être appris dans une formation d’entreprise.

Qu’est-ce qu’on nous y dit ? On nous dit qu’à chaque fois qu’on a une idée, il faut la noter. Tout de suite. Sinon, l’idée va tourner en boucle dans notre cerveau et devenir très encombrante, au point de nous empêcher d’agir convenablement. Et ce, tout simplement parce que le cerveau a peur de l’oublier ! (Bon, en plus, au moment où on en aura vraiment besoin, on l’aura oublié, cette idée !)

Et bien tu vas faire la même chose. 

Tu vas prendre tous ces idées noires qui aujourd’hui occupent beaucoup trop ta tête, et tu vas les poser sur le papier, tout simplement.

Tu vas raconter dans les moindres détails le jour où tu as fait ta prise de conscience, ce qui l’a déclenchée, quelles sont les émotions tu as ressenties, dans quel état ça te met depuis, etc. Tu peux aussi dans cette lettre te jurer – promis-craché – que tu vas désormais passer à l’action et sauver la planète de tes petits-enfants !

Tout ce que ton cerveau a peur d’oublier, tu vas l’écrire. Et bien sûr, garder le fameux papier dans un lieu sûr.

Tu peux ensuite bien t’étirer et essayer de bailler une dizaine de fois pour libérer les émotions enfouies. Tu auras alors bien mérité le droit de te reposer, puis de passer à la case suivante.

 Action #3 : la petite astuce pour avoir vraiment l’esprit tranquille

A peine la dernière action terminée, si libératrice soit-elle, ton cerveau commence peut-être déjà à te titiller : et si tu oubliais totalement ta prise de conscience ? Et si tu arrêtais d’agir, un jour ? Après tout, ne t’est-il pas déjà arrivé de noter une tâche dans ta « to-do list » et de ne pas la faire… tout simplement parce que tu ne penses pas à regarder ta to-do list ?!

Alors là, laisse-moi te dire une chose : ton cerveau a raison ! Oui, il est possible d’oublier sa prise de conscience. Ça m’est arrivé, à titre personnel.

J’ai fait ma prise de conscience en 2006 avec le film « La vérité qui dérange », de Al Gore, et j’ai ensuite mis un point de d’honneur à ne pas prendre l’avion pour partir en vacances, pendant plusieurs années.

avion émissions de CO2

Et puis, 6-7 ans plus tard, ayant oublié tout ça, je me suis mise à voyager en avion tous les ans… jusqu’à ce que je fasse une deuxième prise de conscience (non mais zut, hein !). J’en ai été bouleversée et je me suis dit « mais qu’est-ce que je suis en train de faire ?! ». Cela m’a remise dans l’action et j’ai totalement arrêté de prendre l’avion depuis. 

Donc, pour te permettre d’avoir vraiment l’esprit tranquille, nous allons utiliser les technologies modernes. Tu dois bien avoir un agenda électronique en utilisation sur l’un de tes appareils (google agenda, outlook ou autre…) ? Tu peux d’ores et déjà y inscrire un rappel périodique tous les ans : « relire mon précieux papier », celui écrit au point 2.

Action #4 : sortir du terrain anxieux

Si tu es en plein dans l’éco-anxiété, alors il est tout à fait possible que les trois étapes précédentes ne suffisent pas à arrêter le train de tes ruminations. Pourquoi ? Car tu es probablement entré·e dans ce qu’on peut appeler un « terrain anxieux ».

Le terrain anxieux, c’est quand les pensées négatives génèrent des hormones du stress (cortisol, noradrénaline…), et que ces hormones du stress génèrent à leur tour des pensées angoissantes.

Ce procédé est purement évolutif : l’homme des cavernes qui vient tout juste d’échapper à un tigre à dents de sabre, et baigne donc dans les hormones de stress, sera plus apte à lui échapper une nouvelle fois s’il continue de générer des pensées angoissantes au sujet du tigre, et que ces pensées l’invitent à trouver des moyens de protection.

Pour bien illustrer ce mécanisme, je vais te raconter cette petite anecdote qui m’est arrivée il y a quelques mois. Pour une certaine raison, j’ai dû descendre en train chez des amis, seule avec ma petite qui avait alors 5 mois.

Déjà, cela faisait depuis longtemps que je n’avais pas pris le train, avec autant de bagages, la poussette, seule avec un bébé : j’étais stressée. La nuit chez mes amis, je n’arrive pas à dormir. Deux éléments m’inquiètent particulièrement : un, je n’ai pas pu vérifier que l’airbag de la place du bébé, dans la voiture de location, a été correctement désactivée. J’ai donc un doute. Et deux, le routeur wifi est allumé, à 1m de la tête de mon bébé, sans que je sache si les ondes wifi sont néfastes ou non à cette distance-là.

La deuxième journée se passe bien. Je ne suis plus stressée, tout rentre dans l’ordre. Que se passe-t-il alors ? Tiens-toi bien : les deux éléments qui me stressaient autant la nuit précédente, ne m’inquiètent plus du tout, quand bien même ils restaient les mêmes !

J’étais tout simplement sortie du terrain anxieux. Sans hormones du stress, il est bien plus compliqué… de stresser.

eco anxiete

Pour sortir du terrain anxieux, on pourra appliquer les techniques suivantes, issues des nombreux livres que j’avais lus après un premier burn-out professionnel (voir notamment « Guérir le stress, l’anxiété et la dépression sans médicaments ni psychanalyse » de David Servan Schreiber)

  • Impérativement, commencer une cure d’oméga 3 et de magnésium (référence Phytoclem Stress, qui m’avait été prescrite par le Dr Jacques Breuil)
  • Tout aussi impérativement, se mettre au sport, idéalement au moins 40 minutes 3 fois par semaine. Yes you can. Même si tu es fatigué·e (en fait, surtout si tu es fatigué·e).
  • Pratiquer la cohérence cardiaque 3 fois par jour avec l’appli RespiRelax (un guide de pratique est inclus dans l’aide de l’appli) et si possible se mettre au yoga.
  • Dormir 8h par nuit avec des horaires stables. C’est super important.
  • Adopter une alimentation saine et équilibrée, éviter le café et l’alcool, au moins le temps de retrouver un équilibre.

Afin de ne pas oublier ce conseil après la lecture de l’article, maintenant est le bon moment pour bloquer dans ton agenda électronique un créneau où potasser ces quelques conseils pour vraiment les mettre en pratique.

A partir de là, si tu appliques ces conseils, d’ici quelques semaines ton cerveau devrait commencer à te laisser tranquille. Passons donc maintenant aux autres sources susceptibles de raviver ton éco-anxiété.

Action #5 : couper les ponts avec les sources d’éco-anxiété

Maintenant que tu as à peine fini de te protéger de son propre cerveau, il nous faut éliminer les autres sources qui pourraient venir gâcher la sérénité dans laquelle tu t’es à présent installé·e.

Et la première de ces sources, elle est claire : les médias.

Là, on ne va pas faire dans la dentelle. A CHAQUE FOIS que tu vas rencontrer une information inquiétante en lien avec le changement climatique,

  • Des incendies
  • Des sécheresses
  • Des canicules
  • Des arbres qui fleurissent en janvier
  • Des animaux qui adoptent un comportement étrange
  • Des records de chaleur annuels ou mensuels
  • Des informations de la COP vingt-truc-bidule
  • Le résumé du dernier rapport du GIEC
  • Etc…

TU VAS ZAPPER. Changer de chaîne, ne pas lire l’article de journal, etc.

A quoi bon lire des informations dont tu connais déjà la teneur ? Que vont-elles changer pour toi si tu les lis ? Vont-elles te motiver à agir ou au contraire te déprimer ? Ne fais-tu pas déjà tout ce que tu peux ? (peut-être pas encore, car c’est mon point n°6)

Quand on lit des articles sur le changement climatique, puis encore un article, puis encore un autre, mais qu’on ne passe pas à l’action, cela a un nom : de la procrastination. Oui oui, la même procrastination que quand on se dit « allez, encore une dernière série Netflix et après j’apprends sérieusement le japonais ».

Lire des articles, ça fait sérieux, mais si on en lit trop, alors c’est juste qu’on cherche inconsciemment une excuse pour retarder notre passage à l’action. (Et comme ce processus est inconscient, tu peux sans crainte rester doux et bienveillant à l’égard de toi-même).

Alors, on arrête de lire et de regarder des informations inquiétantes, et on passe à l’action ? Pas tout de suite, car il nous reste un dernier blocage à éliminer.

Action #6 : une pichenette pour se remettre en mouvement

Lorsque j’avais fait un burn-out, après plusieurs mois très stressants, j’avais une conscience diffuse de la nécessité de quitter mon travail mais je n’arrivais pas à m’y mettre.

Cette espèce de lassitude, de chape de plomb qui nous empêche de faire quoi que ce soit, est très courante lorsqu’on est plombé·e par une situation stressante qui dure depuis longtemps.

Si tu te débats avec ton éco-anxiété depuis déjà plusieurs semaines ou plusieurs mois, tu es sans doute dans cette situation. Tous les conseils donnés plus haut dans cet article, tu les as lu avec attention, mais tu n’es pas prêt·e à les tester. Tout te semble si difficile…

Quand j’étais au fond du trou, et que je n’arrivais pas à agir pour sortir de là, j’ai eu la chance de faire une formation dans laquelle nous n’étions que deux. J’ai surtout eu la chance de tomber sur un formateur qui était coach en développement personnel et un personnage bien singulier et extraordinaire.

Voici ce qu’il m’a fait faire : il m’a fait sauter d’une chaise. Oui, sauter d’une chaise (en ayant la gentillesse de la tenir pour qu’elle ne bouge pas). Puis une deuxième fois. Puis une troisième fois. Cela m’a fait tellement de bien, que j’ai recommencé plus de cinq fois en tout.

Il m’avait tout simplement permis de remettre mon énergie en mouvement. A la suite de cette formation, j’ai réussi à remettre mon CV à jour et à postuler à des offres d’emploi. C’était presque de la magie.

Alors, toi aussi, remet ton énergie en mouvement. Là, tout de suite, monte sur quelque chose de stable, et saute ! Trois fois, cinq fois, dix fois ! Allez, go !

Comment te sens-tu ? Est-ce que ça va mieux ? Es-tu dynamisé·e ? Si oui, alors bloque tout de suite les créneaux nécessaires dans ton agenda pour appliquer les points 1 à 5 !

Tu peux aussi t’offrir une première petite victoire simple et enthousiasmante en achetant un objet Zéro Déchet, comme des éponges lavables (article ici), des cotons démaquillants lavables ou des jolis mouchoirs lavables.

Action #7 : agir du mieux que l’on peut

Voilà, j’ai partagé avec toi ces petits « trucs » très pratiques et concrets qui t’aideront je l’espère à sortir de la phase d’éco-anxiété. Cette phase, tu l’as peut-être compris, te « bouffait » toute ton énergie.

C’est donc lorsque tu en sors que tu peux enfin trouver les ressources pour t’attaquer au point le plus fondamental : passer à l’action.

Le livre « Les 5 accords Toltèques » présente 5 maximes censées garantir le bonheur à qui arrive à les appliquer. L’une d’elle est la suivante : « fais toujours de ton mieux ».

C’est cette maxime que je te propose de tenter d’appliquer à présent. En effet, même lorsque l’actualité croulera sous les incendies et les canicules, comment pourrais-tu te reprocher quoi que ce soit si tu passes ton temps à « faire de ton mieux » ?

Tu vas donc maintenant, comme moi, entamer ce long chemin où tu tenteras, action après action, de faire de ton mieux.

Et là, attention au doute permanent qui ne permet pas d’agir ! Choisis une ou deux actions pour commencer, puis met toi un rappel dans ton calendrier électronique dans un an (oui, encore le calendrier ! ), et tu referas le point pour savoir si les actions que tu mènes, c’est toujours « ton mieux ».

metiers de l’environnement empreinte carbone

Voici quelques propositions d’actions pour commencer :

L’incontournable : agir sur ta propre empreinte carbone, pour te mettre sur la route de l’objectif des 2 tonnes.

2 tonnes de CO2eq par an, c’est ce qui te permettra de te dire que tu ne contribues plus au réchauffement climatique. Qui dit mieux ?!

Pour t’y aider, je t’invite à t’inscrire à ma newsletter, j’y publie des vidéos toutes les semaines pour aider mes abonnés à se mettre en route sans avoir à réinventer la roue.

La bonne idée : devenir animateur de la Fresque du Climat

Cette idée m’a été soufflée par l’un des éco-anxieux avec qui j’ai été en contact avant de démarrer ce blog. Alors en pleine éco-anxiété, il a réussi à s’arracher de cette phase. Son action gagnante : devenir animateur de la Fresque pour le Climat, un atelier de prise de conscience autour du changement climatique.

Faire prendre conscience aux autres, quand on a tant souffert d’être le seul à comprendre la gravité du phénomène dans son entourage, je trouve que c’est vraiment merveilleux !

Le collectif : rejoindre un collectif militant associatif ou politique

Rejoindre un collectif militant, c’est une triple bonne idée.

Premièrement, pour faire des actions qui font concrètement avancer des choses, dans sa ville par exemple.

Deuxièmement, parce que le collectif « fournit » des actions à réaliser, et évite d’avoir à trop se torturer l’esprit pour savoir quoi faire.

Et troisièmement, pour rencontrer des personnes qui elles aussi pensent que la lutte contre le changement climatique est quelque chose d’important. Un grand bol d’air frais en perspective !

J’espère que cet article t’aura donné des actions concrètes et utiles pour sortir de la phase aigüe d’éco-anxiété. Si c’est le cas, j’espère que tu nous donneras un petit retour d’expérience en commentaire, pour motiver les autres à faire de même ! Bon courage et bonne continuation à toi !

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